Copropriété et MaPrimRénov - 28/05/2021

Environ 150 000 copropriétés sont considérées comme étant des passoires énergétiques, dotées des étiquettes F ou G du DPE.

D’ici 3 ans, ce seront 50 000 copropriétés qui seront rénovées, d’après les syndics. Une performance à souligner si c’est effectivement le cas, le coût des travaux étant très important, et la durée de réalisation, très longue.

En effet, une fois les aides déduites (MaPrimeRénov, aides privées ou territoriales), le reste à charge représente encore 40% du montant total des travaux. Ce montant total est très élevé, d’autant plus dans les grandes copropriétés, où ils peuvent dépasser un million d’euros. Ces chiffres font hésiter les copropriétaires, car même s’ils veulent effectuer des travaux de rénovation énergétique, le montant est dissuasif.

La rénovation globale de la copropriété est l’une des deux conditions pour pouvoir prétendre au dispositif MaPrimeRénov (fenêtres, ravalement, système de chauffage, isolation, étanchéité…). L’objectif étant d’atteindre une diminution d’au moins 35% des consommations en énergie. La deuxième condition pour qu’une copropriété puisse bénéficier de MaPrimeRénov est que 75%, au moins, des logements soient les résidences principales de leurs occupants. Si ces deux conditions sont réunies, une copropriété pourra avoir droit à l’aide maximale, soit 25% du montant des travaux, dans la limite de 3 750 € par logement.

Des aides complémentaires existent : 500 € par logement sont versés par l’État aux copropriétés classées F ou G, ou encore, 3 000 € de plus par logement, si la copropriété est fragile, c’est-à-dire si les impayés s’élèvent entre 15 et 25%.