La dernière enquête des Notaires de France sur la valeur verte des logements - 30/10/2020

La performance énergétique d’un bien, qui donne sa valeur verte, a pris de l’importance dans les transactions immobilières, selon la dernière étude des Notaires de France.

Cette enquête a tout d’abord confirmé plusieurs points. On constate en effet une plus-value sur les logements classés A et B, par rapport à ceux dotés d’une étiquette D. Elle change d’une région à l’autre du pays.

Par exemple, elle peut être de l’ordre de 20% pour un appartement en Occitanie, ou de 16% pour une maison individuelle dans le Grand-Est. Les passoires énergétiques, quant à elles, sont victimes de décotes, jusqu’à 618% pour un appartement en Nouvelle-Aquitaine.

La performance énergétique influe donc sur le prix d’un bien. Mais un logement doté d’une étiquette F ou G n’est pas un frein pour les acquéreurs. D’ailleurs, ces logements énergivores constituent même une part importante des transactions.

La performance énergétique est donc un critère pour le prix de vente, mais pas pour l’acquisition en elle-même.

Le classement sous forme d’étiquettes, et donc l’obtention d’étiquettes F ou G, n’ont pas de réel impact dans les zones tendues. D’ailleurs, les moins-values sont, dans ces zones, contenues.

Une mauvaise étiquette aura un effet plus important sur l’achat d’une maison que sur celui d’un appartement. Et plus le logement est petit, plus la moins -value constatée est importante, sur les passoires énergétiques.